RÉÉDUCATION DE L'ÉPAULE OPÉRÉE
La région morphologique de l’épaule assure la liaison du tronc avec le membre supérieur au niveau du bras. C’est l'articulation la plus mobile du corps humain qui permet d'orienter le membre supérieur dans l'espace, en particulier son extrémité effectrice, la main, afin d'assurer ses rôles de préhension et de communication.
L’articulation de l’épaule met en rapport la glène de l’omoplate et la tête de l’humérus. La glène correspond à une surface cartilagineuse plate et relativement étroite alors que la tête humérale apparaît comme une volumineuse sphère cartilagineuse. Cette absence de congruence entre ces deux surfaces articulaires, permet d’offrir l’articulation la plus mobile de l’organisme mais expose également aux luxations ou déboitements articulaires. Il est donc logique qu’elle soit aussi la plus instable de nos articulations.
Pour rendre l’articulation stable, la nature a créé 2 systèmes de contrôle : l’un passif, les ligaments qui se tendent et détendent selon la position dans laquelle se trouve l’articulation. L’autre dynamique, les muscles et notamment la coiffe des rotateurs, vont permettre un contrôle actif stabilisant l’articulation tout en lui donnant de la force.
Tout cela se fait sous le contrôle du système nerveux. Celui ci est renseigné en permanence par des récepteurs, dont est richement doté l’articulation, et va pouvoir adapter au mieux les éléments stabilisateurs et moteurs de l’épaule. Cette richesse en éléments neuro‐sensoriels de l’épaule est aussi son tendon d’Achille. En effet, pendant la période de cicatrisation tissulaire après une intervention chirurgicale, l’épaule est vulnérable, facilement « irritable ». Une rééducation trop agressive peut engendrer des désordres comme une capsulite (raideur douloureuse) qui va enraidir durablement l’articulation et retarder la guérison.
La gestion postopératoire de la rééducation* ( gestion post-opératoire des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs. implications thérapeutiques ou le changement de paradigme. Communication Dr Durand 5e édition des rencontres de l’épaule 13.10.2012) des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs, a pour bases des principes simples qui ont été déterminés à la lumière d’une revue des données de la littérature récente. Si plusieurs facteurs influencent l’issue cette intervention, le résultat fonctionnel repose largement sur la cicatrisation du tendon et la récupération des amplitudes articulaires. En revanche, de nos jours, la rupture itérative incarne l’échec.
L’articulation de l’épaule met en rapport la glène de l’omoplate et la tête de l’humérus. La glène correspond à une surface cartilagineuse plate et relativement étroite alors que la tête humérale apparaît comme une volumineuse sphère cartilagineuse. Cette absence de congruence entre ces deux surfaces articulaires, permet d’offrir l’articulation la plus mobile de l’organisme mais expose également aux luxations ou déboitements articulaires. Il est donc logique qu’elle soit aussi la plus instable de nos articulations.
Pour rendre l’articulation stable, la nature a créé 2 systèmes de contrôle : l’un passif, les ligaments qui se tendent et détendent selon la position dans laquelle se trouve l’articulation. L’autre dynamique, les muscles et notamment la coiffe des rotateurs, vont permettre un contrôle actif stabilisant l’articulation tout en lui donnant de la force.
Tout cela se fait sous le contrôle du système nerveux. Celui ci est renseigné en permanence par des récepteurs, dont est richement doté l’articulation, et va pouvoir adapter au mieux les éléments stabilisateurs et moteurs de l’épaule. Cette richesse en éléments neuro‐sensoriels de l’épaule est aussi son tendon d’Achille. En effet, pendant la période de cicatrisation tissulaire après une intervention chirurgicale, l’épaule est vulnérable, facilement « irritable ». Une rééducation trop agressive peut engendrer des désordres comme une capsulite (raideur douloureuse) qui va enraidir durablement l’articulation et retarder la guérison.
La gestion postopératoire de la rééducation* ( gestion post-opératoire des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs. implications thérapeutiques ou le changement de paradigme. Communication Dr Durand 5e édition des rencontres de l’épaule 13.10.2012) des réparations arthroscopiques de la coiffe des rotateurs, a pour bases des principes simples qui ont été déterminés à la lumière d’une revue des données de la littérature récente. Si plusieurs facteurs influencent l’issue cette intervention, le résultat fonctionnel repose largement sur la cicatrisation du tendon et la récupération des amplitudes articulaires. En revanche, de nos jours, la rupture itérative incarne l’échec.
- Il est impératif de respecter des délais de cicatrisation, plus précisément, respecter les 3 phases biologiques de la cicatrisation. La progression des exercices de rééducation se fera alors logiquement d’une protection maximale vers une protection minimale. Au cours de chaque phase, les contraintes mécaniques imposées à la réinsertion du tendon augmenteront progressivement. Ceci permet de limiter les contraintes lors des 2 premières phases (inflammatoire et proliférative), phases où la cicatrice est immature. Il faut éliminer tout exercice d’étirement en particulier dans les amplitudes extrêmes pour ne pas entraîner de stress mécanique sur la réparation et limiter une inutile augmentation de la réponse inflammatoire.
- Il faut lutter efficacement contre la douleur. Celle-ci est un facteur essentiel dans l’apparition d’une capsulite (raideur douloureuse). Il faut utiliser tous les moyens adaptés : analgésie post-opératoire par bloc interscalénique, prise de plusieurs antalgiques à titre systématique pendant 8 à 10 jours, Il faut également utiliser la cryothérapie d’une part en post-opératoire immédiat mais également après le retour à la maison avec l’application de glace régulièrement dans la journée. Enfin, bien dormir est essentiel et peut nécessiter la prise de médications.
- Il faudra attendre la récupération de la mobilité passive avant d’envisager de faire du travail actif. Le travail actif n’est pas autorisé si l’on n’a pas récupéré l’essentiel de la mobilité passive (3/4). La mobilisation pendulaire 5 à 6 fois par jour, est fondamentale.
- Donner du temps à son épaule pour récupérer. Eviter les premiers mois, même quand tout va bien, de forcer, de faire de gestes répétitifs. Il faut 3 à 4 mois pour avoir une épaule convenable qui vous permettra de retrouver votre autonomie dans la vie quotidienne. Il faut 6 mois pour pouvoir recommencer à bricoler, à jardiner ou à faire du sport.
- Attention à la conduite. Sa reprise est de votre responsabilité. Il faut se sentir capable de donner un coup de volant pour éviter un obstacle. Code civil : « nul ne doit de son fait mettre la vie d’autrui en danger ». Code de la route : «tout conducteur doit être en pleine possession de ses moyens ».